… O cómo construir bienestar económico.
– Présentation de l’oeuvre murale –
“Pour s’alimenter et continuer leur croissance, les industries effrénées dupliquent leur infrastructure, infiltrent les zones contigües, tout en consommant des ressources et espaces nécessaires à d’autres noyaux sociaux. Ou comment construire du bien-être économique. » oeuvre réalisée en juin 2018, Pasaje Gálvez 134.
En tant qu’habitants de Valparaiso, nous sommes observateurs d’une privatisation progressive du bord de mer. Ce phénomène ne prend pas en compte le bien-être des personnes, il donne priorité au développement industriel et à la croissance économique face aux besoins et désirs des citoyens. Nous vivons à quelques pas de la mer mais on nous interdit son accès: un exemple de la privatisation de lieux et ressources naturelles devraient nous appartenir à tous.
Depuis la naissance de Valparaiso, les activités portuaires avaient cohabité avec le libre accès des habitants. La croissance du port à un niveau industriel a changé la relation à l’espace entre les intérêts privés et publics, favorisant le développement économique qui a pris le pouvoir du territoire sans respecter la volonté de ses résidents.
En réflexion à cette problématique, nous avons créé l’oeuvre “… Ou comment construire du bien-être économique”, un mural de 22m² fait de papier sérigraphié collé sur un mur de bois aggloméré improvisé en face de l’atelier. Ce mur cache la ruine d’une maison brûlée depuis des années, de la même manière que ces panneaux d’OSB sont utilisés fréquemment pour cacher les lieux abandonnés, détruits ou en processus de reconstruction. La composition de l’oeuvre s’est développée à partir d’une photographie argentique, qui en se répétant de cette manière forme un patron abstrait et géométrique représentant la reproduction des containers sur le port. Le titre de l’oeuvre est inspiré du language médical et adapté au contexte que nous observons, créant une analogie entre le développement industriel et les tumeurs malins.